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L'Arctique sous la loupe des scientifiques

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Chaque année, le brise-glace CCGS Amundsen de la garde côtière canadienne se rend en Arctique avec à son bord une quarantaine de scientifiques pour une mission océanographique de plusieurs mois. 

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A bord, les biologistes, chimistes et physiciens vont chacun étudier un aspect de l'océan Arctique. De retour dans leur laboratoires, les informations seront mises en commun pour comprendre le fonctionnement de l'Océan Arctique.

Tout un éventail d'instruments est déployé autour du navire. Ils sont nos yeux pour voir sous la surface. La rosette, une armature munie de 24 bouteilles en téflon remonte à bord avec de l'eau des différentes couches de l'océan. L'analyse de cette eau fournira des informations sur la composition en organismes planctoniques, sur l'abondance en bactéries, sur la concentration en sels minéraux, en gaz dissous ou encore en métaux traces.

Dès que le bateau s'immobilise pour ce que l'on appelle une station, les activités scientifiques s'enchaînent sans perdre une seconde que ce soit le jour ou la nuit. Les équipes scientifiques vont déployer des filets pour capturer des poissons, des carottiers pour échantillonner les sédiments marins ou encore mettre à l'eau des bouées dérivantes qui collecteront des données de façon autonome toute l'année.

Certaines mesures doivent être effectuées à l'écart du navire et nécessitent l'utilisation d'un zodiac. Une cage métallique manipulée par un bras articulé permet quant à elle de déposer les glaciologues sur des plaques de glace dérivantes. 

Encore de nos jours, naviguer sur l’Océan Arctique reste un défi. C’est la glace qui décide de la route à suivre. La carte change au gré des hivers, des vents et des courants. Les officiers doivent aussi bien apprendre à lire la banquise qui s’étend devant eux qu’à interpréter les cartes satellites de glace.

Le brise-glace Amundsen a été transformé en véritable laboratoire flottant permettant de prendre année après année le pouls des mers polaires. Néanmoins, en cas d’appel d’urgence, ce bâteau de la garde-côtière canadienne se transforme en navire de recherche et de sauvetage.

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